À L'INDIGNITÉ NUL N'EST TENU !

Publié le par sorinabarjov

  Gelbique de pierre

QUELQUE PART DANS CE NON-PAYS

OÙ LES CON-VOYEURS ATTENDENT

 

EN BANLIEUE LIÉGEOISE...

 

vue vers le fond de seraing

 

 


  ET DANS L'IMAGINAIRE DE LA NOUVELLE POLONITÉ


NOWA  POLSKOŚĆ

  Se perdre du côté... de la Slavistique... pour mieux se retrouver !

1988-1991

Les mystères de sainte Sonia de Grabów  -  la rue Kerckx

 

 

  DEPUIS 1987,  APPRENTISSAGE DU POLONAIS À PARTIR DU SERBO-CROATE,

PUIS

 

Agnieszka

Lettre d'une Polonaise (qui fut mariée à un Belche, croyant trouver le prince charmant) travaillant comme traductrice de russe et de polonais dans un bureau de traduction de la banlieue liégeoise.

 

    Karolak recto.jpg

LIST OD PANA PROFESORA  DR.  HAB.  STANISŁAWA KAROLAKA

DYREKTORA W.S.P. KRAKOWSKIEJ

 

 


  W  WARSZAWIE  1992-ego roku

 

  W Instytucie "Polonicum" Uniwersytetu Warszawskiego

 

  Neli Vasilieva - PlockÀ l'Institut "Polonicum", cours de langue et littérature polonaises avec des traducteurs de langues slaves des pays de l'Est : ici, Neli Vasilieva, professeur de russe à l'Université de Varna, Bulgarie. Photo prise à Płock au cours de l'excursion à Malbork (dans le fond à droite : la Vistule).

 

Malbork

Arrêt de l'autocar dans les environs de Malbork (septembre 1992)

 

 

 

 

 

KATOWICE  - Uniwersytet sląski

Octobre 1994

 

Arrivé en ce début d'octobre j'ai été très bien reçu par le professeur  Aleksander Abłamowić, directeur de l'Institut de Philologie Romane (Sosnowiec) de l'Université de Haute Silésie (à Katowice). Comme les enseignants polonais j'ai eu droit à une seconde charge, à Gliwice. Logement gratuit à l'Hotel asistencki dans le quartier Paderewski de Katowice. Déplacements en tram et en train pour Gliwice, en tram et en bus pour Sosnowiec.

Le directeur me laisse choisir la matière à utiliser tant pour les cours de langue écrite que parlée. Présence d'un lecteur français au N.K.J.O. de Gliwice, Jean-Michel Berthe, qui croit bêtement qu'il y a des "Belges", et qu'il doit me combattre de ce fait : cette attitude monopolisatrice déforce terriblement la cause de la culture française en Pologne.

À l'Université de Silésie, je donne surtout cours en Troisième année de Philologie romane, dont les étudiants sont les meilleurs en français. Mais ils proviennent surtout de l'élite sociale de Katowice, les anciens "communistes" devenus "socialistes" depuis la fin du Rideau de fer. Présence d'une minorité catholique très revendicatrice.

 

Plus d'une fois la petite Marta Wyduba alla se plaindre chez le Camarade Directeur Abłamowic pour obtenir de moi la note maximale "Cinq" (Piątka) qu'elle ne méritait pas pour mon cours (jestem bardzo wymagający ze studentkami polskimi), bien qu'elle fût très valable, mais je suis Français de l'extérieur,  moi, pas laxiste comme un professeur polonais, puisque c'est ma langue, le français. Les catholiques se victimisaient sans arrêt. Pourtant je ne prenais jamais parti en faveur de tel ou tel clan d'étudiants. J'ai été le premier chargé de cours étranger (lecteur) à être invité à une soirée privée d'étudiants (la classe de Troisième). Si je n'y étais pas allé, les filles ne seraient plus venues à mes cours. Question de diplomatie, de politesse.

J'ai mis à profit ma présence en Silésie pour m'acheter des tas de livres polonais qui m'ont accompagné par la suite dans mes pérégrinations  polonaises avant d'arriver à Seraing à mon domicile liégeois. J'avais d'ailleurs dit dès mon arrivée à Katowice au directeur Abłamowić que je ne voulais pas faire carrière dans l'Enseignement mais que je me trouvais en Pologne pour y travailler dans un but littéraire, linguistique, de traducteur de polonais, donc pour y acheter des livres dans la langue du pays. Ce qui avait déçu mon interlocuteur. Les anciens communistes trouvent sans doute qu'il faut être gauchiste ou anti-communiste pour faire du polonais, or ce n'était pas mon cas. Si je suis allé travailler en Pologne, c'est aussi pour échapper à la persécution belgicaine dont je suis l'objet de la part des politiciens véreux qui aident ma tante à me voler mon héritage. Je donnerai les noms de ces gens en temps utile. Pas de pitié pour les indignes. 

 

 

CHEŁM  LUBELSKI  -  N.K.J.O.

Octobre 1995

 

Lipszynska.jpg 

 

N'obtenant plus d'emploi en Silésie après avoir perdu le contact avec mon professeur de grammaire polonaise de l'U.L.B., Stanisław Karolak, je me suis adressé à d'autres instituts d'enseignement supérieur polonais et j'ai été engagé pour un an par le NKJO de Chełm, à 65 km à l'est de Lublin et à 29 km de la frontière ukrainienne, un peu au sud de celle de Biélo-Russie. Vieille ville, encore belle au XVIIème siècle, en déclin depuis longtemps. Charettes tirées par des chevaux.  Biedowanie na ulicy. La Pologne B, C selon certains. Nous sommes ici en milieu catholique, le fief du pape Jean-Paul II. En novembre Lech Walȩsa ne sera pas réélu président. Malgré sa plainte portée à l'encontre d'Alexandre Kwaśniewski, qui aurait usurpé pendant sa campagne électorale un titre universitaire qu'il ne détenait pas en réalité. Plusieurs heures de discours judiciaires ont quand même conclu à la validité de l'élection du successeur de Walȩsa, dont les communistes de la région disent qu'il était en fait un agent du KGB. Étant  souvent grippé, gardant la chambre un maximum de temps pour me soigner, je ne fréquentais pas la basilique, - le chemin y menant étant difficile, couvert d'une neige boueuse propice à la maladie par son humidité, - malgré la suggestion pascale de mes étudiantes de Troisième du NKJO de Cheĺm que j'allais aider à rédiger leur travail de fin d'études. L'hiver enneigé a duré du 15 octobre 1995 au 15 avril 1996, six mois de neige continuelle. Climat continental "à la russe", m'a t-on dit. À Pâques l'église était pleine jusque sur le parvis, où le prêtre venait donner la communion. Trajets à pied dans la ville, les bus et trolleybus m'étant inutiles à cause de la sinuosité de leurs parcours. On arrivait plus vite à pied à destination malgré les grands risques de chute sur la neige verglassée.

 

troupe de chelm  La petite troupe de Chelm lubeski après la pièce "Les Boulingrins" de Georges Courteline

 

Mai 1996 : grâce à mes démarches obstinées, nous pouvons aller  au festival de théâtre de Cracovie avec les étudiantes de Première année de français du N.K.J.O de Cheĺm.

Long voyage en train gratuit vers la vieille capitale des rois de Pologne.

Joie intense pour mes étudiantes, actrices improvisées, contentes de quitter pour un moment cette région  misérable qu'est la Pologne de l'Est dite "Pologne B ou même C".

Malgré l'agressivité anti-catholique des troupes de théâtre de l'ouest du pays,  elles ont fait bonne figure, bien qu'elles n'aient pas gagné le concours. Je leur avais choisi à jouer une pièce de Georges Courteline, Les Boulingrins, ce qui les a beaucoup amusées.

 

Au printemps glacé de 1996, j'ai envoyé quelques courriers vers le Belgistan. En voici un, assez révélateur. 

J'ai de plus en plus de problèmes ici à cause d'imbéciles et de salauds de "Belgique" qui ont écrit à mes chefs contre moi : quand on ne me fait pas passer pour un fasciste parce que je suis membre du Parti libéral, on essaye de faire croire à des Polonais naïfs que je suis venu en Pologne pour m'attaquer à l'Église, aux anciens communistes devenus socialistes, au système politique actuel, etc... Si j'étais hostile à ce pauvre pays, je n'y serais pas venu travailler sur base d'un contrat local. Du reste c'est parfaitement mon droit le plus stricte de refuser de travailler en Belgistan avec mon diplôme universitaire de haut niveau. À l'indignité nul n'est tenu.

Comme MM. les Professeurs Gérin et Balace (Université de Liège, Sorbonnette de Meuse) ont laissé un quidam faire un mémoire de fin d'études sur l'histoire de la Contestation à Liège en 1968, — ce qui constituait une perfidie de leur part pour nuire à leur vieil ennemi Feu le Juif polonais Jean Gol, — toutes les vieilles saloperies soixante-huitardes des arrivistes de la gauche caviar reviennent au jour et ne peuvent manquer d'éclabousser leurs auteurs.

Je vous rappelle qu'en 68 Feu Jean Gol n'était pas au parti libéral. Il ne savait d'ailleurs rien de ce qui s'est passé entre moi et les Étudiants libéraux de l'époque.

Je ne me suis jamais attaqué à Jean Gol. D'ailleurs pourquoi l'aurais-je fait ? Du reste il n'était pas parmi les étudiants à l'époque, puisqu'il avait alors terminé ses études de Droit ! Il ne faut tout de même pas le confondre avec le sinistre tartuffe qu'était Guy Kousudor !

Quand, au temps de la Contestation, Defroidmont (président des Étudiants libéraux) et moi-même, nous rencontrions en rue le fameux Guy Kousudor, ce célèbre agitateur de la Contestation liégeoise de Salon, mon accompagnateur et complice me disait  que bientôt nous pisserions dessus.

Le Camarade ouvrier Paul  Negrisse, syndicaliste FGTB (ultragauchiste), garde du corps prêté par le Camarade intellectuel Yerna, me disait : » Defechereux, la Gauche liégeoise t'emmerde ! «

Et Paul Thibaut, ce bras droit de Guy Kousudor, déjà bien auparavant en milieu estudiantin me traitait de jacobin, c'est-à-dire de “libéral”, par opposition à lui, qui se disait “marxiste”.

Et Kousudor, alors président de l'Union Générale des Étudiants de l'Université de Liège (syndicat étudiant), m'agressait souvent, disant que je deviendrais “un bourgeois”, parce que je refusais de participer à ses conneries de distributions de tracs gauchistes ! C'est tout dire !

Quant à Paul Thibaut, juste avant le show du gauchiste français Sauvageot sur la Place du 20-Août de Liège, en octobre 1968, il m'a dit : » Attention, Edmond, il va y avoir des situationnistes, ce qui m'a amené à lui rire au nez ! Mais Guy Kousudor, qui est ridicule parce que ses agissements gauchistes ont échoué en 68, râle sec contre moi, car il comprend que les libéraux de l'époque l'ont ridiculisé et que j'étais à leur tête pour leur donner le goût d'œuvrer : d'ailleurs c'est Defroidmont qui m'a demandé  de me présenter avec lui comme équipier aux élections de l'Union Générale des Étudiants de l'Université de Liège, ce qui n'a pas manqué de faire sursauter Guy Kousudor quand il dépouillait les bulletins de votes, puisque ceux qui provenaient des délégués » de droite « portaient tous, comme convenu, les noms » Defroidmont – Defechereux «, et aucun autre nom, alors qu'il y avait plusieurs postes à pourvoir pour former le nouveau Bureau. 

En 68 j'ai rendu grand service aux libéraux de l'époque, dont Feu Jean Gol n'était pas encore ! Quant aux communistes, ils devraient se taire à ce sujet, puisqu'ils ont fait la même chose que moi, à Liège comme en France, contre la Contestation, et eux ils n'avaient pas comme moi une raison valable justifiant la légitime défense dans leur famille contre des assassins et des spoliateurs d'héritages se servant de politiciens véreux et corrompus aidant une tante à voler son propre neveu et un père indigne à détruire son meilleur fils.

Pourquoi moi, qui suis d'origine libérale par mon grand-père,  et aussi descendant des très-catholiques Limet, cette famille de Condruziens taxés à l'Emprunt forcé de l'an IV de la République Française, une des 300 plus riches familles du Département de Sambre-et-Meuse, pourquoi aurais-je été contestataire ? Ce n'est pas parce que ma tante voulait voler les enfants de son frère que je devais devenir l'assistant à l'ULg d'un homme comme le belgicain fransquillon Vercauteren, que pourtant j'appréciais en tant qu'historien, mais à qui je ne devais rien, puisqu'il ne faisait en me défendant contre les cléricaux que reconnaître mes mérites ; je n'avais donc pas à me sacrifier pour lui en devenant son assistant. Il a été fou de rage quand il a compris que je ne voulais pas entrer à son service, c'est-à-dire devenir son boy, son nègre, son esclave, d'autant que cette année-là il n'en avait plus aucun, puisque Claude Gaier avait terminé son assistanat de médiéviste. Vercauteren a donc fait faire par le Dr Georges Lambert (beau-père du célèbre Guy Coëme, ce célèbre roi de l'hélicoptère) et ses amis leburtoniens (gens de Leburton dit “Le Grand Chef Blanc) du Ministère de la Santé publique un faux dossier contre moi pour m'empêcher de travailler dans l'Enseignement (où je ne faisais d'ailleurs que des intérims), faux dossier basé sur celui que j'avais fait faire par mon ami libéral Defroidmont pour ne jamais être nommé comme agent de la bureaucratie  étatique belgistanaise, dossier qu'ont encore fait amplifier ma tante et le Dr Machin, son digne époux, par leur ami le Dr Lambert pour pouvoir plus facilement me ruiner et s'emparer de mon héritage. Le Dr Georges Lambert, le beau-père de Guy Coëme, me l'a confirmé en buvant un verre après un match du Royal Football Club Sérésien. Je dois aussi avouer tout en éclatant de rire que, comme je le raconte dans mes cartes postales envoyées à Sorina la Lionne de Bacàu en Roumanie : « 1968 ou : Comment se débarrasser d'études qui ne mènent à rien en se faisant passer machiavéliquement pour le "cerveau" de la Contestation à l'aide d'une lettre véritable contenant une fausse dénonciation signée du nom inventé de toutes pièces d'un prétendu mouvement d'extrême-droite imaginaire mais plausible, après avoir manipulé sur sa jalousie une petite conne qui croyait se faire épouser et que ladite lettre dénonce comme connaissant le "cerveau" des anarchistes (elle ne risquait rien, son père étant officier supérieur de police, et tout le monde sachant fort bien qu'elle était tous les soirs loin de Liège "au moment des faits litigieux incriminés ici"). Tu ne peux que me féliciter à ce sujet . Trente ans après, les rhinocéros belgicains ne s'en sont pas encore remis. Ce n'est pas impunément qu'on m'a volé mes études de Droit et que les mêmes salauds cherchent à me spolier de mon héritage.

 

 
soniuszkaSonia, cette » jeune moderne lycéenne «, — comme disait Gombrowicz en se moquant des petites connes modernistes qui croient tout savoir de la vie et qui ne connaissent de l'amour que des rapports d'objets et d'argent, — cette Sonia, dis-je, a compromis le professeur Jean-Marie D'Hoir, en le mêlant à de très sales histoires. Elle le fait chanter, notamment contre moi, parce que je n'ai pas voulu d'elle, même pas pour une nuit. Elle oublie que j'en sais long sur elle, puisqu'elle voulait se marier avec moi. Ce nabot de D'Hoir râle contre moi parce que Sonia le rend jaloux. Il en est de même de Alanus Van Machin, jaloux aussi de moi et vexé que j'aie refusé ses propositions homosexuelles en mars 1989 dans le couloir de la Slavistique de l'Université de... — quelques jours plus tard j'étais emmené par ruse dans un bois de la région liégeoise par ses amis pour y être malnené... en guise de menace... En outre je n'ai pas suivi comme Sonia ses cours de littérature polonaise : les manuels d'histoire de la littérature sont amplement suffisants, on n'a qu'à les extraire d'un rayon de bibliothèque ! Les cours de grammaire polonaise du professeur Karolak de Cracovie et de l'U...., eux, en valent la peine ! Mais comme celui-ci doit à son ami intime, ce T.C.F. .: .... :. sa place très lucrative de professeur de polonistique en Belgistan, il lui obéit servilement en agissant contre moi ; de plus, il craint tout scandale possible sur le sol polonais venant de cette terrible Sonia, fille de milieu populaire qui n'hésite pas à faire vulgairement scandale en public, sa rivale dans le cœur de son cher Alanus Bisexualis.

Elle préfère les femmesCette Sonia (qui est plutôt un "homme"), utilise d'ailleurs comme couverture ses prétendues activités culturelles en Pologne, pour lesquelles elle obtient sans arrêt des bourses et des invitations pour Cracovie grâce à l'intervention de Alanus et de ses complices de la Communauté “française” de "Belgique", ce qui sert à cacher la vraie nature de sa présence très fréquente dans le pays polonais, où elle ne "travaille" d'ailleurs jamais une année entière. Elle vit d'habitude d'allocations de chômage et améliore son ordinaire par des activités "spéciales". Elle pratique donc la stratégie du va-et-vient entre la Belgique et la Pologne pour brouiller les pistes de toutes les polices. Elle fait même parfois croire, avec l'aide de ses complices de la Communauté "française", qu'elle est en Espagne ! Outre ses activités belges dans des boîtes de sexe, elle apporte, en Pologne et en Belgique, à Pani Mirka, cette plaque tournante de la mafia liégeoise, sa modeste mais très précieuse contribution au passage à l'ouest de chaire féminine. Tu comprends bien que ça rapporte plus que donner cours de français au lycée et que c'est bien plus facile. Elle joint ainsi l'utile à l'agréable et se persuade une fois de plus qu'elle est une femme "libérée". J'ajoute que je suis loin de connaître tous ses hauts faits belgo-polonais, et je m'en flatte, car si je sais ce que je sais, c'est sans avoir enquêté, mais simplement me sautent aux yeux les exploits de la personne, tant elle a l'art de se faire remarquer. Quant à l'Administrative Belgicaine Anne Marie Geels, ou bien elle est complice de ce "Van Machin", ou bien elle est manipulée par lui : sinon elle ne se rendrait pas coupable d'accorder des bourses et des emplois à des gens méprisables comme Sonia qui s'adonnent à des activités criminelles. Van Machin n'est pas un "libertin", ni un Casanova moderne (pas plus que Jean-Marie D'Hoir), c'est simplement le client d'une pute (la Sonia).

 Il paraît que l'on a demandé aux étudiantes de la Romane de Silésie d'évaluer leurs professeurs. Évidemment quand et parce que je n'y suis plus ! Après mon départ de Sosnowiec, ils n'ont toujours pas digéré la bonne entente qui régnait entre les étudiantes et moi. Je suis le seul professeur à avoir été invité à une soirée privée d'étudiants de Romane. Les autres professeurs en crèvent encore de jalousie.

Les petites romanistes de Sosnowiec étaient bien sympathiques, mais elles voulaient obtenir leur diplôme sans rien faire, en filles à papa qu'elles sont, toutes jalouses entre elles. Ce que certaines écrivaient dans leurs compositions me donnent froid dans le dos. C'était carrément des propositions sexuelles, déguisées mais réelles, même de la part de femmes mariées. J'ai évidemment détruit toute leur littérature. J'étais obligé de leur parler d'un célèbre personnage féminin que j'ai inventé et sur lequel j'aime écrire en langue polonaise : ainsi seulement j'arrivais à les dissuader de me poursuivre de leurs assiduités sexuelles... en jouant sur leur jalousie de “Soniuszka la marionnette”.

Un mot sur Cracovie : chaque année en automne des suppôts de Van Machin viennent y faire à l'École Pédagodique Supérieure dirigée par Karolak, une série de conférences dites » belges « ; sainte Sonia y joue son petit rôle annuel, pour "avoir l'air", comme chantait Brel. Une de ces conférences de Sonia à Cracovie traitait de la langue croate : décidément elle n'arrive pas à m'oublier, puisque c'est moi qui lui ai parlé de l'intérêt de cette langue et lui en ai offert un dictionnaire et une méthode d'apprentissage qu'elle a osé détruire par vengeance !

Enfin sur la Romane de Wrocław, bien supérieure à celle de Silésie et à celle de Lublin. On m'y voulait comme professeur d'histoire de France, des civilisations, des sciences et des techniques et évidemment comme traducteur de polonais ; mais mes ennemis "polono-belges" ont écrit des insanités contre moi au Recteur, ainsi qu'aux femelles de l'Institut de Romane, êtres inférieurs qui se sentaient évidemment menacées par ma présence possible dans le corps professoral. Comme disait le professeur responsable du Service du personnel de la Romane, Pan Dr Stefan Kaufman : » Nous vous voulons avec nous «... après m'avoir averti que des gens contactaient toutes les universités polonaises pour dire qu'il y avait "une affaire grave" me concernant, et il le racontait en rigolant, ajoutant devant son directeur et d'autres professeurs de l'Institut de Philologie romane : » Defechereux avec nous ! « Et le Professeur Labuda, éminent linguiste, Directeur de cet Institut, époux d'une femme ministre d'Aleksander  Kwaśniewski, m'a précisé qu'il avait proposé ma candidature au Rectorat comme professeur d'histoire de France, des sciences, des techniques... En vain ! Le prétexte pour le refus fut le manque d'argent (lettre du professeur Kaufman), en fait ce poste était convoité par une incapable pistonnée par le Parti, simple conflit d'intérêt !

Anne-Marie Geels, la susnommée, est dupe ou complice de Sonia, de Van Machin et compagnie ! La Geels ne sait vraiment pas où elle fourre les pieds en procurant des bourses et des emplois à une fille qui opère pour la mafia : j'ai vu Sonia à plusieurs reprises avec des proxénètes, certains de ces sous-hommes sont même venus m'intimider dans des lieux publics et au » café polonais « de la place du Marché à Liège. Pauvre Van Machin ! Pauvre Geels ! Quelle racaille, ces pénibles individus ! Il faut donc qu'ils aient commis des choses bien graves pour se sentir forcés de défendre une si pénible personne que Sonia ! Qu'on me comprenne bien. Je demande là-dessus la plus grande discrétion. C'est à contre-cœur que je me suis débarrassé d'elle en mars 1987, c'est une pauvre fille, pas bête du tout, mais elle bat le beurre dans tout ce qu'elle entreprend, car elle n'a pas bien digéré les idéologies féministes et les idées de Gombrowicz. De plus elle enrage d'être » fendue «, comme elle dit, puisqu'elle voudrait avoir un sexe d'homme au lieu de son sexe de femme. Il ne faut pas que sa famille souffre de ses conneries... Merci d'avance pour ta compréhension.

C'est vers ces moments-là que sainte Sonia a reçu une étrange missive.

 

(Ciąg dalszy)

 

 

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